Le World Economic Forum (WEF) a publié ce mercredi, son édition 2018 des économies les plus compétitives à travers le monde. Alors que le classement mondial est dominé par les Etats-Unis, le principal constat concernant l’Afrique est que les pays du continent restent largement surreprésentés dans le bas du tableau.

Pour rappel, l’Indice mondial de compétitivité couvrant 140 pays mesure la compétitivité nationale des économies, définie comme l’ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité. Il se base sur 12 indicateurs à savoir les institutions, les infrastructures, l’adoption des technologies de l’information et de la communication, la stabilité macroéconomique, la santé, la compétence, le marché de la production, le marché du travail, les systèmes financiers, la taille du marché, le dynamisme commercial et la capacité d’innover.

L’Afrique de l’Est portée par l’Île Maurice

Selon les auteurs du rapport, ces faibles scores des économies africaines sont dus à une faiblesse des institutions mises en place par les Etats, ainsi que l’inadéquation de leurs politiques publiques. Ceci explique pourquoi l’Afrique subsaharienne a la performance régionale la plus faible sur 10 des 12 piliers constitutifs de l’indice de compétitivité du WEF, qui se regroupent eux-mêmes en quatre secteurs (environnement économique, capital humain, marché et écosystème de l’innovation).

La lourdeur administrative, l’inadéquation des politiques publiques et la difficulté des pays du continent à combler leur retard dans le secteur des nouvelles technologies expliquent entre autres les résultats décevants des économies africaines, malgré des croissances économiques robustes.

Le retard des pays africain à cause de la faiblesse des institutions et des politiques publiques

Selon les auteurs du rapport, ces faibles scores des économies africaines sont dus à une faiblesse des institutions mises en place par les Etats, ainsi que l’inadéquation de leurs politiques publiques. Ceci explique pourquoi l’Afrique subsaharienne a la performance régionale la plus faible sur 10 des 12 piliers constitutifs de l’indice de compétitivité du WEF, qui se regroupent eux-mêmes en quatre secteurs (environnement économique, capital humain, marché et écosystème de l’innovation).

La lourdeur administrative, l’inadéquation des politiques publiques et la difficulté des pays du continent à combler leur retard dans le secteur des nouvelles technologies expliquent entre autres les résultats décevants des économies africaines, malgré des croissances économiques robustes.

Notons que seize pays africains n’ont pas été pris en compte dans l’étude, expliquant ainsi leur absence du classement. Il s’agit de la Guinée-Bissau, du Niger, du Congo, de l’Erythrée, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, du Soudan du Sud, de Madagascar, de la Guinée équatoriale, du Togo, de la Centrafrique, du Gabon, de Sao Tomé-et- Principe, de Djibouti et des Comores

Le Classement africain

Rang (Afrique) Pays Score Rang (mondial)
1 Maurice 63,7 49
2 Afrique du Sud 60,8 67
3 Seychelles 58,5 74
4 Maroc 58,5 75
5 Tunisie 55,6 87
6 Botswana 54,5 90
7 Algérie 53,8 92
8 Kenya 53,7 93
9 Egypte 53,6 94
10 Namibie 52,7 100
11 Ghana 51,3 106
12 Rwanda 50,9 108
13 Cap-Vert 50,2 111
14 Sénégal 49 113
15 Côte d’Ivoire 47,6 114
16 Nigeria 47,5 115
17 Tanzanie 47,2 116
18 Ouganda 46,8 117
19 Zambie 46,1 118
20 Gambie 45,5 119
21 Eswatini 45,3 120
22 Cameroun 45,1 121
23 Ethiopie 44,5 122
24 Bénin 44,4 123
25 Burkina Faso 43,9 124
26 Mali 43,6 125
27 Guinée 43,2 126
28 Zimbabwe 42,6 128
29 Malawi 42,4 129
30 Lesotho 42,3 130
31 Mauritanie 40,8 131
32 Libéria 40,5 132
33 Mozambique 39,8 133
34 Sierra Léone 38,8 134
35 RDC 38,2 135
36 Burundi 37,5 136
37 Angola 37,1 137
38 Tchad 35,5 140

Source : Agence EcoFin, Moutiou Adjibi Nourou

Article tiré de Cabinet Conseil et Assistance